Pourquoi il vaut mieux éviter les réseaux sociaux quand on gère un centre de loisirs ?

January 19, 2024

Les centres de loisirs et les lieux d'accueil extrascolaires comme les ALSH (Accueils de Loisirs Sans Hébergement) font face à des défis quant au partage des activités et de la vie quotidienne avec les familles. Si les réseaux sociaux sont pratiques, ils présentent aussi de nombreux dangers pour la protection de l'image des enfants et le respect de leur vie privée.

Le manque de contrôle sur la diffusion des contenus 

Les réseaux sociaux grand public présentent une réelle difficulté pour les établissements accueillant des enfants. Il n’existe aucun contrôle sur la diffusion des contenus publiés. En effet, dès leur mise en ligne sur les plateformes, les photos et les vidéos peuvent potentiellement se retrouver n'importe où sur Internet. Cette problématique concerne tous les réseaux sociaux, que ce soit : 

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  • Facebook ; 
  • Instagram ; 
  • TikTok ; 
  • YouTube. 

De ce fait, il est préférable d’opter pour une solution sécurisée comme celle proposée sur https://www.centre-de-loisirs.com/espace-securise-pour-alsh-centre-de-loisirs.

Plusieurs facteurs expliquent ce défaut de contrôle

De nombreuses raisons sont à l’origine de ce défaut de contrôle.

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Le partage "sauvage" 

Les contenus sur les réseaux sociaux sont facilement téléchargeables. Il est tout aussi simple de les diffuser sur d’autres plateformes. De ce fait, les photos et les vidéos des enfants risqueraient de se retrouver sur la Toile sans le consentement : 

  • des parents ; 
  • des tuteurs ; 
  • des centres ALSH.

La réutilisation commerciale 

Rien n'empêche les géants du web d'exploiter à leur guise les contenus publiés, notamment à des fins publicitaires via des algorithmes de ciblage très fins. Comme les données sont dans le domaine public, les règlementations sur leur utilisation sont moins strictes.

La viralité incontrôlée 

Un contenu hors du commun ou insolite peut rapidement devenir viral. Il peut ainsi être vu par des centaines de milliers d'internautes, même sans l'accord de son auteur initial.

Le piratage et l'usurpation 

Les photos d'enfants très exposées sont une cible de choix pour les pirates et les arnaqueurs. Ils peuvent les réutiliser à mauvais escient : 

  • usurpation d'identité ; 
  • contenus pédopornographiques ; 
  • escroquerie.

Par conséquent, les établissements ALSH se retrouvent totalement démunis face à la diffusion incontrôlée des images sur la toile. Pire, ils peuvent indirectement exposer les enfants à des dangers en ligne du fait de ce manque de maîtrise.

L'absence de maturité numérique des enfants

Outre le manque de contrôle des établissements sur les réseaux sociaux, il faut souligner l'immaturité des enfants face aux enjeux du numérique. En effet, même en limitant théoriquement les photos aux seules familles sur la plateforme d'origine, cela n’empêche pas les dérives :

  • Les enfants eux-mêmes peuvent partager ou télécharger leurs propres photos en externe.
  • Les photos peuvent facilement être redistribuées via les messageries.
  • Avec l'accès croissant des très jeunes aux écrans, il est difficile de surveiller leurs actions.

Les données personnelles collectées à l'insu des enfants peuvent être exploitées plus tard à des fins commerciales ou malveillantes. Or, les mineurs ne sont pas suffisamment formés pour appréhender les enjeux de protection de leur sphère privée et de leur identité numérique naissante. Ils doivent pouvoir évoluer dans un environnement sécurisé, à l'abri des dangers d'internet qui ne cessent de se multiplier. Les adultes ont pour rôle de les protéger en maîtrisant strictement la diffusion de leurs images.

Les problématiques juridiques

Sur le plan légal, la diffusion non-autorisée d'images d'enfants mineurs soulève aussi des questions quant au respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Les centres et autres lieux d'accueil s'exposent à des sanctions s'ils ne s'assurent pas du consentement parental préalable et de la confidentialité stricte des photos.

Les solutions dédiées et sécurisées

De plus en plus de villes, de communes et de structures d'accueil de jeunes se tournent vers des services spécialisés pour leurs besoins de communication numérique pour faire face à ces problématiques : 

  • éthiques ; 
  • juridiques ; 
  • pratiques. 

Les plateformes dédiées proposent ainsi aux ALSH et aux lieux d'accueil extrascolaire des solutions clés en main respectueuses des principes fondamentaux de protection des enfants. Concrètement, ces services permettent en quelques clics seulement de créer un espace de partage privé et protégé, accessible uniquement avec un identifiant et un mot de passe. Les photos, les vidéos et autres documents ne sont pas publiés sur Internet. Ils sont consultables de manière confidentielle par les seules familles autorisées. 

Autre avantage de taille, ces plateformes ne comportent ni publicité, ni exploitation commerciale quelconque des données personnelles. Elles assurent la confidentialité absolue des contenus mis en ligne par les établissements accueillant des enfants. Au-delà de ces garanties techniques et légales fortes, ces solutions digitales dédiées offrent des fonctionnalités et une ergonomie adaptées aux besoins précis des structures d'accueil extrascolaire. 

Par ailleurs, ces plateformes offrent des fonctionnalités très appréciées pour valoriser la vie et les activités des lieux d'accueil : 

  • les calendriers ; 
  • le blog actualisé ; 
  • les albums interactifs ; 
  • le mini-site personnalisé.